mercredi 28 mai 2014

L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes, de Karine Lambert

Succession de petites histoires tristes reliées par un même principe, la trahison amoureuse, ce livre me semblait dans son synopsis assez intéressant. Une thématique universelle, couplée à un aspect géographique (toutes ces femmes habitent un immeuble interdit aux hommes), promettait de subtiles dérives et d'épiques moments de tension. Il n'en fut rien. 
Ce qui me dérange le plus, c'est qu'il n'y a pas d'histoire. On a bien parfois un petit bout d'intrigue, mais qui ne dure pas plus de deux pages, avant de retomber comme  un soufflé mal cuit. Pas de tension qui pousserait à lire, pas de personnages suffisamment accrocheur pour maintenir l'intérêt, pas de petites gemmes qui donneraient envie de réfléchir ou de rêver plus loin.
Une coquille vide, un exercice de style qui ne mène à rien. Peut-être peut-on en retirer un certain plaisir de lecture si on n'aime ni les histoires prenantes ni les personnages pluridimensionnels, mais ce n'est pas mon cas. Un livre doit me faire entrer dans une réalité, me laisser pénétrer dans la peau et le coeur d'un autre, me faire sortir de moi-même et me perdre dans un ailleurs inconnu. Rien de tout cela ici, je passe mon chemin. En réfléchissant à ce qui fait que d'autres ont aimé, mais sans en trouver la clé.
Merci cependant à l'éditeur Michel Lafon de m'avoir permis de le découvrir. Maintenant, j'ai matière à réflexion : qu'a-t-on bien pu trouver à ce texte  pour le publier alors qu'il a bien trop peu de tout à mes yeux ?

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