dimanche 5 octobre 2014

Aila et la magie des fées, de Catherine Boullery

Babelio nous permet, par l'intermédiaire de ses "masse critique", de découvrir autre chose que ce que nos habitudes de lecture sélectionnent naturellement.
Bien souvent, on se retrouve face à de petites perles, dont nous n'aurions pas soupçonné l'existence et qui entrouvrent pour nous la porte d'autres domaines de littérature. Un exercice d'ouverture d'esprit qui débouche sur des plaisirs inattendus.

 Et puis parfois, on tombe sur un livre si mauvais qu'il vous dégoûte de lire pendant des jours... Ce fut le cas avec "Aila et la magie des fées". C'est un véritable catalogue de maladresses et de bourdes d'écriture, un exemple criant d'ouvrage où aucune relecture sérieuse, aucun bêta-lecteur honnête, aucun éditeur professionnel (même bourré), n'a jeté un œil. Les personnages sont d'un ennui mortel, l'univers incohérent et ridicule, l'intrigue plate et convenue...
Pour être honnête, je n'ai pu dépasser les 150 premières pages. Peut-être que l(histoire se métamorphose ensuite, pour devenir un magnifique roman, mais j'en doute... Trop de défauts, absolument rien pour les racheter, ce texte est typiquement un travail bâclé, amateur au pire sens du terme, où rien n'a été révisé ni remis en question.
Le seul intérêt de l'ouvrage ? Cela pourrait servir d'étude de cas pour les écrivains en apprentissage. Chaque passage, chaque chapitre peut être étudié pour voir l'endroit précis où le lecteur ne peut plus continuer tant ses yeux saignent. Un peu à la manière dont on scrute les résultats d'un échec magistral en pâtisserie pour savoir où cela a foiré...
Une petite note pour l'auteur et ceux qui ont les mêmes problèmes : ne renoncez pas à écrire ! C'est un loisir agréable et qui prend aux tripes, on aurait tort de s'en priver. Mais de là à chercher à le publier pour l'infliger au public, il y a un pas à ne pas franchir. Ou alors, on s'entoure de gens sérieux d'abord (bêta-lecteurs, éditeur, critiques honnêtes,...).

Merci quand même à Babelio, j'espère que la prochaine cuvée sera d'un autre tonneau...


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